En Route ! La voie Domitienne des Pyrénées au Rhône
Exposition passée
Venez découvrir l'histoire de cette ouvrage long de 780 km à l'oppidum d'Ensérune !
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Tarifs
L'accès à l'exposition temporaire est compris dans le droit d'entrée au monument.
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Public
Tout public
Présentation
La plus ancienne des routes
La voie Domitienne est la plus ancienne infrastructure routière romaine du Midi Méditerranéen. Cette voie permettait de relier l’Espagne, sous domination romaine depuis la fin des guerres puniques en 202 av. J.-C., à l’Italie. Elle est aménagée lors la conquête de la future Province de Narbonnaise, en 118 av. J.-C. par le consul romain Cneius Domitius Ahenobarbus.
La reconnaissance de son tracé exact a intéressé les historiens depuis la Renaissance jusqu’au XIXe siècle. Grâce à l’archéologie moderne, on connait mieux les vestiges de la voie antique, son mode de construction, son impact sur les paysages parcourus ainsi que l’attractivité économique de cette via publica.
Venez la découvrir
Plus de vingt ans après la parution d’une étude de synthèse, l’exposition propose un bilan actualisé des connaissances sur cette voie.
Décomposée en trois sections, elle présente dans un premier temps la voie, la route en tant que monument, puis dans un second temps ses usagers et les établissements routiers qui la jalonnent, enfin dans sa dernière partie, elle témoigne de la présence de nécropoles en bord de voie, telles qu’elles ont été retrouvées à Ensérune et à Nîmes, comme pour un dernier voyage.
L’ensemble du parcours s’appuie sur la présentation de près de 250 objets archéologiques complétés par des textes et illustrations, une maquette et une table tactile.
En partenariat avec le site archéologique Lattara - musée Henri Prades (Lattes, 34) et la Drac Occitanie (Montpellier, 34).
Commissariat
Commissariat général
Diane Dusseaux, directrice du site archéologique Lattara - musée Henri Prades,
Lionel Izac, administrateur de l’oppidum et du musée archéologique d’Ensérune, CMN.
Commissariat scientifique
Drac Occitanie, service régional de l’archéologie,
Iouri Bermond, ingénieur d’étude,
Christophe Pellecuer, conservateur du patrimoine.